Les nouvelles connaissances sur le rôle de l’hypothalamus le définissent comme un extraordinaire ordinateur, réglant pratiquement toutes les fonctions de l’organisme.
La recherche expérimentale a mis clairement en évidence combien, en dehors de tout contexte extérieur, l’excitation ou la destruction de certaines zones déclenche des phénomènes de tous ordres.
Sommaire
Des phénomènes psychologiques
Des phénomènes psychologiques ; agressivité ou crainte, vigilance ou torpeur et apathie, hyper-émotivité et hyper-sensibilité ou au contraire, désintérêt, inaffectivité. Ils sont capables de réaliser une véritable altération de la personnalité.
L’hypothalamus a le pouvoir, soit de moduler tous les phénomènes de l’humeur, soit de les perturber ou même de les créer de toute pièce, lorsqu’il est lui-même stimulé ou inhibé par des causes purement organiques.
Cette action dans le domaine psychologique va très loin, l’humeur et la vigilance conditionnant l’affectivité, la réceptivité et l’efficience intellectuelle, et enfin, la sexualité.
Des phénomènes biologiques
Des phénomènes biologiques essentiels en dépendent également. Les centres de la faim, de la soif, du sommeil ou de l’état de veille, sont hypothalamiques.
L’instinct sexuel également (qui dépend aussi de la vigilance). Tous, de façon variable et à des degrés divers peuvent être impliqués dans les troubles pathologiques de ménopause.
Les phénomènes neuro-végétatifs
Les phénomènes neuro-végétatifs (les plus évidentes), sont les meilleurs témoins de la surexcitation hypothalamique à la ménopause des femmes.
Dilatation ou constriction vasculaire, accélération ou ralentissement du rythme cardiaque ou respiratoire, rougeur ou pâleur, réchauffement ou refroidissement, sueur, tremblement, contraction, horripilation, dilatation pupillaire, hyper ou hypo-glycémie… tous sont réglés par des médiateurs chimiques présents en très grande quantité et souvent fabriqués dans l’hypothalamus lui-même.
Les différents phénomènes hormonaux
Les différents phénomènes hormonaux enfin, sont, nous l’avons vu, sous la dépendance de l’hypothalamus, soit directement, soit par l’entremise de l’hypophyse qu’il régit.
Enfin, toutes les interactions, innombrables entre cortex (conscience), médiateurs chimiques et hormones se font par l’intermédiaire de l’hypothalamus.
La neuro-physiologie moderne a levé le mystère des relations entre sensations, émotions, humeur, et les substrats biochimiques qui les suscitent, les accompagnent ou en résultent, et les nuancent parfois plus fortement que la personnalité même du sujet ou les conditions où il se trouve.
Dans ce contexte, on comprend mieux l’origine organique des troubles de la ménopause, conséquences de la perturbation chimique et particulièrement du grand désordre des neuro-hormones hypothalamiques, et des stimulines hypophysaires. Trop de rapports anatomiques ou chimiques sont en cause