A quel âge faut-il commencer à se préoccuper du vieillissement ? Beaucoup des femmes tombent dans la crainte du vieillissement.
C’est une question intelligente et posée par beaucoup des gens partout dans le monde entier. Elle implique une parfaite conscience de la notion de prévention. Et la prévention est la motivation et le but essentiel en gérontologie.
Mais cette question montre dans le même temps une grande ignorance des mécanismes de sénescence et la réponse est difficile.
Répondre : avant de naître n’est pas une boutade mais en tant que conseil, il est trop rétroactif pour être applicables, sauf pour de futurs enfants.
Mais si on ne peut choisir ses ancêtres, il est déjà certain que bien des choses se jouent pendant la vie fœtale et que, à travers la mère, avant, pendant sa grossesse, on peut déjà atténuer ou supprimer certaines filières pathologiques, favoriser certaines qualités biologiques du petit d’homme à naître.
Sommaire
L’équilibre hormonal
L’équilibre hormonal, tout l’avenir circulatoire, respiratoire, osseux et vertébral, sont joués à la puberté, parfois même avant. C’est alors qu’ils devraient être stimulées et, si nécessaire, corrigés.
L’intégrité physique
L’intégrité physique dépend des conditions de vie et de travail, auxquelles s’ajoutent, chez les femmes, l’influence profonde des maternités. Cela exigerait :
- certaines rigueurs hygiéniques ou thérapeutiques dès le début de l’âge adulte
- une surveillance et des corrections rigoureuses au fur et à mesure des dégradations quotidiennes, des incidents ou des accidents de la vie courante, du travail et des grossesses
L’intégrité chimique et fonctionnelle
L’intégrité chimique et fonctionnelle devrait être contrôlée et rigoureusement entretenue à partir de 40-45 ans.
Mais ces notions sont encore peu connues et, dans la pratique en ordre de fréquence et en ordre d’importance, si les premières perturbations inquiétantes conduisent les hommes à consulter un gérontologue aux moments de tension, des difficultés, des angoisses de leurs dernières années de retraite, les femmes en bloc, bougent à la ménopause :
- après
- pendant
- après
Et ce décalage de 10 à 15 ans entre les soucis des deux sexes correspond bien à quelque chose.
Ces femmes, destinées à vivre 5 à 8 ans de plus que les hommes, se sentent agressées, dangereusement fragilisées, 10 bonnes années avant eux.
Et s’il est vrai que les problèmes de ménopause constituent, depuis le tout début de la gérontologie un des motifs majeurs de consultation, c’est parce qu’il est vrai qu’elle joue un rôle de frontière au delà duquel tout peut ne plus jamais être pareil.
Métamorphose féminine
Une certaine fragilisation, la diminution d’adaptation de l’organisme, la proximité de la vieillesse, font de cette ultime métamorphose féminine, la seule à ne pas porter de fruit, mais seulement amertume et déchéance, le début de pathologies, de décompensations, parfois de véritables catastrophes.
C’est donc non seulement une entité physio-pathologique extrêmement importante mais aussi un phénomène essentiel.
Pour le gérontologie qui découvre sans cesse, dans des statistiques péniblement significatives, que les trois quarts des maladies des femmes ménopausées, à partir de 50 ans, se sont jouées : lors de pubertés mal écloses, dans des suites de grossesse ou d’accouchement sabotés ou négligés, et surtout, à cause de la ménopause et à partir d’elle, le sentiment de gâchis va parfois jusqu’au scandale.