Une certaine catégorie de femmes a tendance à considérer que la consistance des règles a une très grande importance.
La consistance des règles
La consistance des règles chez les femmes évoque des idées susceptibles d’être examinées.
La réapparition, à l’approche de la ménopause, de caillots qui ne témoignent que d’une certaine stagnation su sang dans l’utérus (soit parce que de petits hémorragies légères ont précédé la menstruation de quelques jours, ou signent son retard, ou que le col subisse un début de rétrécissement atrophique) sont toujours considérés comme pathologiques et décrits avec un certain lyrisme dramatique.
A l’opposé, nombreuses sont les femmes qui rattachent à l’écoulement l’allègement qui suit l’appesantissement physique et moral plus ou moins accusé de la phase lutéale et du gonflement qui l’accompagne.
Gonflement
Dans la tradition de la médecine des XVIIIe et XIXe siècles (qui voyait des transports de sang utérin dans chaque saignement, congestion, ou gonflement), elles croient voir un lien direct, de congestion par rétention sanguine, entre le gonflement et les malaises pré-menstruels, que les retards augmentent, et le dégonflement qui accompagne la menstruation.
Dégonflement
On a du mal à les convaincre que c’est ne pas la perte sanguine, mais la variation physiologique hormonale qui provoque le dégonflement (lequel précède et ne suit pas l’hémorragie comme cela se produirait si leur raisonnement était juste).
Et qu’il ne s’agit pas d’une relation de cause à effet, mais de la coexistence de deux symptôme, plutôt d’une même cause.
Significativement, ce sont souvent des femmes à puberté tardive, et dont les règles irrégulières, plutôt faibles, ont tendance à diminuer assez précocement dès la quarantaine ou même avant (signe évident d’insuffisance progestative chronique) qui sont, le plus souvent, affligées de fréquences gonflements pré-menstruels.
En général, ces femmes-là tiennent particulièrement, non seulement à la conservation de leurs règles, mais aussi à une certaine importance de flot qu’elles croient libérateur du gonflement et des malaises.
Ce sujet est donc extrêmement complexe et rattaché à des motivations conscientes ou inconsciente qu’il faut évaluer avant d’instituer une thérapeutique.
Mais nous verrons, dans l’étude des problèmes thérapeutiques, que l’attitude d’une femme peut être totalement modifiée par la qualité et la raison d’être des règles.
Assurées de menstruations régulières, légères et utiles à leur équilibre et leur salubrité, plus de 90 % des femmes traitées acceptent, à n’importe quel âge, même après 70 ans, de les conserver ou de les retrouver sans angoisse, et sans exaspération, et même au bord de quelques mois avec une pointe guillerette de satisfaction.