Le milieu mammaire est constitué de tissu mous, glandulaires conjonctifs et graisseux, infiniment moins radiovisibles que le système osseux ou des organes que l’on peut opacifier comme de tube digestif ou l’utérus.
Sommaire
La mammographie
On a pourtant réussi à obtenir des photos détaillées de toute la constitution intérieure de la glande et cela sans aucun traumatisme.
C’est un immense progrès par rapport aux insuffisances et aux limitations de l’examen clinique.
On peut déceler une formation cancéreuse, bien avant qu’elle ne soit palpable, analyser toutes les altération (isolées, complexes, en placards ou diffuses), bien différencier tumeurs bénignes ou malignes, même dans les cas les plus douteux.
On peut, en étudiant les réactions tissulaires, apprécier la rapidité évolutive, et calculer les risques d’extension, suivre l’effet d’une radiothérapie et, enfin, après traitement, déceler l’apparition d’une récidive éventuelle avant tout signe extérieur.
Mais cet examen peut être dans certains cas limité par la nature du sein. Autant un sein graisseux, est radio-transparent, donc facile à explorer, autant un sein fibreux peut être radio-opaque, et donner de mauvaises images radiologiques.
La thermographie
La thermographie est alors un précieux complément.
En effet, un cancer, même débutant, provoque une hypervascularisation locale et une production de chaleur qui émet une longueur d’onde spécifique.
Cela donne une image de couleur particulière, différente du voisinage, et différente de l’autre côté.
La thermographie confirme , quand mammographie et examen clinique concordent, tranche lorsqu’ils sont discordants.
Elle fait une évaluation de l’intensité d’extension et des limites de la zone d’activité parfois plus précises que le palper ou la mammagraphie, et permet de surveiller et de contrôler par la suite d’éventuels rallumages d’activité.
La cyto-ponction, dans le doute, permet de trancher. D’une simplicité et d’une facilité extraordinaire, elle se pratique avec une aiguille excessivement fine sur les zones indiquées par la mammagraphie ou la thermographie.
Le prélèvement d’une simple sérosité, donne quelques cellules suffisantes pour, ou confirmer, ou nier un caractère plus ou moins malin et invasif.
Associés à l’examen clinique, ce remarquable ensemble d’examens non sanglants, non traumatiques et sans aucun inconvénient donnent des chances de diagnostic tellement supérieurs, que le pourcentage de dépistages et de chances de guérison est plus de deux fois supérieur dans les statistiques les plus sévères.
Mais dès maintenant, une action encore plus précoce que le dépistage le plus soigneux est déjà réalisable.
Il devient de plus en plus évident qu’il n’y a sans doute pas une mais plusieurs causes de cancer du sein, et que un ensemble de facteurs concourent à sa constitution.
Pour que des facteurs de cause : virus ou agents cancérigènes puissent agir, il faut la présence de plusieurs facteurs favorisant ou déclenchants. Cette multiplicité même est une élément favorable, en multipliant les points d’action possibles.