Fait brutal, aux conséquences anatomiques et physiologiques directes, évidentes et aux interactions biologiques considérables, la ménopause pourrait faire croire à une détermination, uniquement physiologique, de la sexualité à cet âge et au delà.L’idée de diminutions et modifications anatomo-physiologiques résonne fort à la pensée lorsqu’on parle des conséquences de la ménopause.
Douleur sexuel
Dans la mesure où, contrairement à l’homme, les organes sexuels de la femme sont quelques fois soumis à une diminution de trophicité considérable, l’appareil génital peut devenir insensible, indifférent, quelques fois même douloureux. C’est le trouble sexuel.
Mais il semble bien que ce soit là le seul facteur physiologique absolu d’indifférence ou de l’incapacité féminine à jouir à partir d’un certain âge.
Diminution de capacité sexuelle
La diminution du degré de tension psychologique et de tension sexuelle proprement dite, ne semble pas chez la femme précéder la diminution de capacité sexuelle, mais au contraire lui être consécutive et même tardivement, sauf dans les rares cas d’extinction brusque simultanée.
Par contre, la responsabilité du contexte psycho-social, son caractère anti-nature semblent bien jouer un rôle défavorable dominant.
IL est regrettable que l’obsession, l’exigence abusive d’une esthétique et pour la femme seule, exclusivement jeune soit si largement entretenue dans les milieux féminins aussi bien que masculins.
Il est heureux que la nature et le bon sens individuel soient assez souvent capables de passer outre.
Toute les diminutions et modifications anatomo-physiologiques décrites ne se produisent pas ou ne sont pas perceptibles chez des femmes régulièrement hormonées.
Elles disparaissent avec l’instauration d’un traitement et la réponse sexuelle reparaît après rétablissement de la richesse tissulaire.
La thérapeutique moderne
La thérapeutique moderne, en matière de ménopause féminine, permet des conservations de muqueuses et d’organes pratiquement indéfinies, et la persistance, ou le retour, d’une fonction sexuelle normale n’en est pas la moindre conséquence, ni la moindre preuve.
Examens physiques et frottis répétés en témoignent de façon constante : chez des femmes traitées, même après 15 ou 20 ans, les muqueuses gardent leur couleur rouge vif, leur souplesse et une lubrification normale.
Détail important pour les acharnés masculins et féminins de l’esthétisme, une femme correctement hormonée garde une peau et une poitrine très jeune.
La sexualité est donc, grâce à la conservation esthétique et fonctionnelle de tous les tissus, une des premières bénéficiaires de cette thérapeutique.
Mais la nouvelle génération de femmes traitées avant la ménopause et qui présentent à 65 ans un aspect à peine différent de leurs 45 ans, semblent avoir conquis quelque chose de plus que leur propre conservation. Elles ignorent la relégation.