Il est bien évident que cette énumération incomplète, pourrait être plus longue et plus variée, et que les différentes types possibles d’associations et d’interactions de ces troubles comme troubles psychiques, troubles physiologiques, etc., donnent chaque fois une base différente, modulée à son tour par la personnalité et les conditions de vie.
Mais, à quoi bon ! Dans le domaine de trouble neuro-végétatif et ses répercussions psychologiques, tout est possible et aisément imaginables. Les lignes et caractères essentiels permettent de concevoir ou de reconnaître les variantes que l’on peut rencontrer.
Certaines, cependant, demandent des mentions particulières. Ce sont des associations capables de réaliser un véritable changement de personnalité.
Sommaire
L’association émotivité-angoisse-dépression
L’association émotivité-angoisse-dépression peut transformer une femme, autrefois calme et décidé en une déprimée, timorée, incapable d’affronter quoi que ce soit, ou qui que ce soit.
Cafard, désintérêt, asthénie, conduisent à des états d’aboulie apathique qui tranchent parfois fortement sur l’ancienne activité.
L’association émotivité-irritabilité-dépression
Quand à l’association émotivité-irritabilité-dépression elle est parfois à l’origine de véritables phénomènes d’autodestruction rageuse.
La femme se néglige ou s’abîme, exagérant agressivement les dégâts spontanés (embonpoint, avachissement musculaire, par exemple). Parfois, on a l’impression que se sentir difficile à supporter, la porte comme l’adolescence, à se montrer odieuse.
Bien sûr, on a conscience que chez certaines patientes, une certaine instabilité caractérielle antérieure s’exaspère, et des structures fragiles se détraquent plus facilement.
Impression de devenir folles
Mais, de nombreuses femmes, extrêmement équilibrées, heureuses et actives jusqu’à 45 ans, viennent consulter, au bord de la panique, parce qu’elles ont depuis quelques mois l’impression de devenir folles : elles ont peur de tout, n’osent plus sortir, ne sont plus capables de prendre la moindre décision.
Tout effort leur coûte un monde, le moindre problème ménager ou professionnel les jette dans des abîmer :
- d’angoisse
- de dépression
- de désespoir
Ceci peut se produire avant le moindre trouble, lors d’une diminution hormonale brusque et encore silencieuse.
Le fait de ne pouvoir rattacher ce phénomène à une cause compréhensible les angoisses d’ailleurs beaucoup plus que celles qui, touchées plus tardivement, pensent tout de suite à la ménopause peut-être ?
Le sentiment de dépersonnalisation
Ce type de sentiment est si profond qu’elles viennent consulter pour dépression nerveuse, maladie mentale, ou même tumeur cérébrale, mais jamais pour une ménopause, dont elles n’ont pas encore soupçonné la relation, et dont elles ignorent surtout l’étendue des fantaisies neuro-végétatives et psychologiques.
Et il est très difficiles de les rassurer et de les convaincre de la responsabilité exclusive des hormones, dans un tel état.
Heureusement qu’après bilan, deux mois de traitement suffisaient à leur restituer leur intégrité et leurs capacités antérieures.