Apparition de fatigue et de contracture

L’effort devient de plus en plus grand pour redresser la tête, en sens inverse de la courbure dorsale.

Constamment sollicité, fatigué, le trapèze (muscle postérieur qui assure ce redressement) se contracture de plus en plus. La nuque ne parvient à se cambrer qu’en s’écrasant vers l’arrière.

 

La nuque

La nuque

Les gestes se déforment. Des tics de fatigue et de contracture apparaissent puis deviennent rapidement constants. Pour tourner la tête de côté ou en arrière on soulève les épaules, geste antagoniste qui soulage le trapèze, mais limite justement cette rotation.

Bientôt, les épaules font bloc avec la tête, le cou semble raccourci de plusieurs centimètres et nettement élargi. La bosse de bison caractéristique se dessine, par fixation cellulitique sur la contracture du trapèze.

Arthroses cervico-branchiales

C’est l’époque reine des arthroses cervico-branchiales, et les radios montrent d’éloquentes images de colonne cervicale hyper-redressée en crochet, ou, au contraire, raidie ou même voûtée, en inversion de la courbure physiologique.

Dans tous les cas, le tassement vertébral est notable et les signes d’arthrose rapidement envahissants.

Tout cet ensemble vertébral de tassement-relâchement et de contracture-redressement raccourcit et épaissit nettement la silhouette et limite la liberté des mouvements, surtout dans les rotations.

Les zones d’atonie musculaire

Comme on pouvait s’y attendre, les zones d’atonie musculaire deviennent le siège privilégié de localisation graisseuse paraphant la silhouette caractéristique.

Cet aspect de paquet le manque d’autonomie de la tête du buste et des hanches les uns par rapport aux autres, l’allure à la fois raide, saccadée, trottinante et peu efficace de la démarche trahissent, avec acuité pour un professionnel, de façon inexplicable mais certaine pour une profane, la différence entre une jeune femme et une femme âgée.

 

La rééducation de posture

On, c’est là un des domaines où la lutte est la plus facile. Aucune de ces déformations ne résiste à la rééducation de posture, et celle-ci permet la conversation d’un corps élastique et délié, d’une démarche jeune jusqu’au plus vieil âge, à condition de n’âtre jamais interrompu.

La déformation de posture, la perte de tonus musculaire ne sont pas des conséquences directes de la ménopause en tant que telles, mais seulement, comme à la puberté, ou lors de grossesses, les victimes du bouleversement hormonal.

lors de la grossesse

lors de la grossesse

Elles ne viennent que par vagues d’assez courte durée et peuvent être contrées aisément par une remusculation active.

C’est une chose qu’il faut savoir : puberté, ménopause de la femme sont deux époques de la vie des femmes où une activité physique ordonnée joue un rôle essentiel, irremplaçable et parfaitement efficace pour peu qu’elle soit prise au sérieux et techniquement bien faite.

Une thérapeutique d’équilibration hormonale empêche l’apparition ou stoppe l’involution altérante en diminuant les fluctuations de tonus, mais elle ne peut en aucun cas égaler ou remplacer l’entraînement musculaire.

Or, les aléatoires de posture, si négligées, jouent un rôle majeur sur les arthroses successives et grèvent sérieusement une ostéoporose tardive.

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