L’utérus, le sein, l’ongle et la chevelure à l’âge de 60 ans

L’utérus retrouve son volume et sa souplesse. Les spasmes organiques disparaissent complètement.

L’étendue de cette normalisation s’observe de façon évidente lors des contrôles de sécurité. Elles est absolument semblable, en ses quatre caractéristiques :

  • trophique
  • infectieuse
  • cicatricielle
  • normoplasique, à l’amélioration vaginale

L’hystérographie la confirme en redessinant une cavité normale et, souvent, des trompes reperméabilisées.

La perfection utérine

Elle dépendra alors, uniquement du thérapeute. Avec un peu de méthode, elle n’est pas guère difficile à obtenir et à maintenir indéfiniment.

Les règles peuvent être rétablis ou non. L’expérience prouve qu’il ne s’agit pas d’un dilemme tragique.

Règle

Règle

Les intolérances répulsives et angoissées sont rares. Un certain nombre de femmes les acceptent avec une réelle satisfaction, la plupart des autres avec une indulgence nouvelle, au regard des avantages obtenus.

Pour le médecin, cette desquamation physiologique régulière qui assure une netteté utérine incomparable et sécurisante, est toujours préférable.

Cependant dans une ménopause engagée, la normalisation de la muqueuse utérine ne dépend pas seulement d’un équilibre physiologique créées, des tumeurs constituées et si l’hormonothérapie est souvent capable de freiner sensiblement certains fibromes, et de les souvent au calme et sans troubles, elle ne peut dans certains cas tout résoudre et tout contrôler.

Il est alors souhaitable d’intervenir chirurgicalement : afin d’éliminer les éléments pathologiques déjà constitués et de permettre un traitement adapté à l’équilibre général de la patiente, plutôt qu’à leur contrôle.

Ils sont curables autrement, et leurs exigences ne sont pas toujours parallèles, quand elles ne sont pas antagonistes de celles de l’équilibre hormonal.

Le sein

Le sein, organe hormono-dépendant, s’il en est, ne peut rester insensible à l’apport hormonal exogène.

Mais, soumis à beaucoup plus de facteurs, dont certains ne dépendent pas uniquement de l’effet hormonal, sa réponse est caractérisée, comme tout au long de la vie gynécologique, par des nuances individuelles, parfois, capricieuses.

Cependant, à quelques très rares exceptions, la transformation est toujours favorable. Le sein semble retrouver une tension et in gonflement oubliés des années.

Cet effet esthétique spectaculaire impressionne souvent davantage, que ceux fonctionnels, pourtant plus importants, du système génital. Son effet psychologique  est indéniable.

Une recondensation ferme

Cette reprise de volume est en effet très différente de celle qui accompagne l’engraissement.

Alors que la prise de poids alourdit, détend et déforme l’enveloppe mammaire, l’hormonothérapie donne une nuance, très particulière, qui signe bien le caractère hormonal de la silhouette juvénile.

Quel que soit l’état du sein, sous traitement hormonal, on a l’impression d’assister à une recondensation ferme.

La réactivation graisseuse, vasculaire, et, sans doute aussi glandulaire, parallèle à celle des tissus sexuels, augmente l’épaisseur de la zone rétro-aréolaire.

Tandis que le mamelon se redresse, l’aréole gonfle à nouveau, retrouvant le bombé caractéristique de la jeunesse.

Pour des seins menus ou déshabités, la transformation est extraordinaire. Mais même des seins un peu lourds gagnent à retrouver une agressivité et une densité perdues.

Il faut cependant reconnaître un effet inconstant et un effet nul du traitement.

Au cours de la vie féminine, la rapidité de pousse, l’abondance et la qualité des cheveux décroissent constamment à chaque à-coup hormonal ou métabolique défavorable :

  • pubertaire
  • gravidique
  • post-gravidique
  • tout particulièrement
  • ménopausique

Passé 30 ans, il devient de plus en plus difficile de faire repousser une chevelure coupée. Passé 50 ans, c’est à peu près impossible.

La chevelure

Elle est profondément sensible. En dehors de facteurs génétiques, elle dépend d’un équilibre difficile entre de multiples facteurs hormonaux et neuro-végétatifs, dont les influences respectives varient terriblement d’un sujet à l’autre, mais qui sont tous perturbés à la ménopause.

Si dans certains cas un équilibre œstro-progestatif bien nuancé, un apport vitaminique et métabolique enrichissant et l’absence de troubles neuro-végétatifs permettent de conserver, parfois de reconstituer en partie des chevelures oubliées, on n’obtient souvent, qu’une limitation des dégâts.

Les ongles

Ongles-de-60-ans

Ongles-de-60-ans

Quant aux ongles, c’est un véritable désastre. Le délitement caractéristique semble réfractaire à tout traitement, pendant une période qui va de quelques mois, à, plus souvent, quelques années.

La guérison survient toujours, mais indépendance du traitement et aussi inexplicable que la détérioration. Une équilibration hormonale précoce et continue semble n’éviter que les effets ou les durées extrêmes de cette altération.

Le tissu cellulaire sous-cutané

Le tissu cellulaire sous-cutané retrouve son épaisseur, la richesse de ses liquides et de ses graisses, une activité sécrétrice et vasculaire normales.

Cela conserve ou redonne à la chair un aspect pulpeux, irrigué, au teint une nuance brillante et rosé, qui contrastent avec l’aspect terne, grisâtre, le flétrissement caractéristique de la post-ménopause.

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