Un grand nombre d’enquêtes ont été pratiquées sur une vaste échelle dans différents pays.
L’augmentation de poids
L’augmentation de poids semble un phénomène important de la ménopause :
- seules, 30 % environ des femmes ne changent pas notablement
- un très petit pourcentage : 7 %, maigrissent
- mais à l’opposé, 53 % grossissent et parmi celles-ci :
- 10 % environ de 1 à 2 kilos
- 20 % de 2 à 5 kilos
- et 70 % prennent plus de 5 kilos, dont 19 % plus de 15 kilos
Les moyennes d’augmentation sont légèrement moins fortes surtout dans les poids élevés, chez les femmes dont le niveau socio-économique permet une meilleure surveillance thérapeutique, ou dont les exigences à ce sujet sont plus grandes.
Chaque étape importante de la gynécologie féminine est toujours accompagnée d’une tendance particulière à l’embonpoint. Puberté, grossesse, ménopause, sont également menacées.
Mais l’embonpoint, à la ménopause, est nuancé par un phénomène qui modifient complètement la signification d’examens ou des statistiques superficielles :
Avec l’âge, l’involution générale comporte une augmentation progressive de la masse graisseuse par rapport au poids total.
Cette augmentation ne doit pas être confondue avec une prise de poids. Elle est due au remplacement progressif de la masse musculaire ou organique par du tissu graisseux : 20 % chez l’homme, 34 % chez la femme, déjà victime d’une fonte musculaire plus précoce.
Ces différences expliquent que la plupart des femmes à l’approche de la ménopause se plaignent d’un engraissement souvent disproportionné de la prise de poids ou de l’augmentation de volume effectives, parfois même indépendant de celles-ci.
La plupart des femmes sont parfaitement conscientes du rôle de la ménopause dans cette tendance à grossir, et, plus particulièrement, dans une difficulté nouvelle et inhabituelle à maigrir.
Pourtant, si certaines ont tendance à attribuer abusivement tous les maux à la ménopause, d’autres conscientes d’une augmentation anormale de leur appétit ou d’une tendance nouvelle à la gourmandise et en particulier aux sucreries, dans l’ignorance des modifications de la faim et du goût, propres aux grands mouvements hormonaux, n’accusent pas la ménopause de cette prise de poids, mais seulement leur changements alimentaires dont elles ignorent qu’ils proviennent du désordre hypothalamique.
Mais aux yeux des jeunes femmes, l’engraissement ménopausique est une évidence, encore soulignée par l’épaississement postural. Redouté dans 60 % des cas, il est — pour elles — au premier rang des peurs de modifications physiques défavorables.
L’embonpoint est donc un trouble fréquent de la ménopause. Il prend le deuxième rand des troubles physiologiques.C’est aussi un des premiers signes avant-coureurs. Il apparaît électivement démesurées en peu de temps, parfois modéré et traduisant plutôt un remaniement défavorables des tissus.
Dans certains cas, il rétrocède de lui-même spontanément en post-ménopause.
Or son rôle sur les psychisme des patientes est beaucoup plus important. Au point de paraître disproportionne.
Mais il y a à cela des raisons :
- le relâchement tégumentaire, contemporain, lui permet d’envahir pour la première fois des zones jusque-là indemnes de variations de poids :
- base du cou
- les emmanchures
- le haut des bras
- le dos
- les flancs
- les attaches mammaires qui s’étalent et perdent de leur précision
- le ventre
- la taille
- les genoux
Et tout cela donne au corps un aspect soufflé et des contours grossiers, mal dessinés. Cet épaississement lâche, la perte de silhouette sont typiques
- il est difficilement contrôlable. Sa principe caractéristique est de se produire sans modifications alimentaires ou physique, mais par contre, de résister à des méthodes de correction jusque-là toujours efficaces
- il est très déformant. Les tissus, en effet, sont alors très fragilisés par une perte considérable d’élasticité, d’épaisseur, de régularité, par de multiples troubles vasculaires et métaboliques et des anomalies et des variations constantes de perméabilité
L’embonpoint provoque donc immédiatement, et même à faible poids, des altérations de relâchement et d’adhérences, irrégularités de surface et de consistance qui donnent, même à faible épaisseur, un aspect plissé ou capitonné particulièrement disgracieux