La ménopause à travers les siècles, celle de nos mères, celle de nos amies, et celle, dans ses pires aspects que nous venons de parcourir ensemble, la ménopause peut donc être effacée !
Effacés, les déséquilibres et les désordres, effacé, le déclenchement précoce des dégradations, effacée, la frontière symbolique séparant deux époques de la vie, désastreusement incomparables.
Un simple événement chronologique
La ménopause ne peut pas être considérée comme un simple événement chronologique. Se cantonner à cette définition simpliste, ne serait pas une attitude objective, et conduirait à une dangereuse désinvolture : l’ignorance des phénomènes qui l’accompagnent, des complications et des dégénérescences qui la suivent.
Le niveau actuel de la recherche, s’il ne parvient pas à appréhender la cause exacte de ce curieux accident de la nature, semble le révéler chaque jour davantage comme une erreur biologique, une défaillance, une pathologie d’insuffisance, au même titre que le diabète, l’insuffisance thyroïdienne ou surrénale.
La vérité sur la ménopause
D’ailleurs on ne lui connaît pas d’avantages :
- la disparition des règles est une commodité, mais elles manquent à l’équilibre et à l’intégrité de la muqueuse utérine
- la stérilité, à cet âge, physiologiquement raisonnable, dans l’intérêt de la femme et pour la conservation de l’espèce, est dans la réalité, presque toujours souhaitable… et souhaitée, beaucoup plus tôt. Et les moyens modernes de l’assurer sont bien moins lourds d’inconvénients
- l’extinction de pathologies infectieuses ou prolifératives, trouve dans la pharmacopée moderne pour les premières, ou dans le traitement hormonal lui-même pour les secondes , une protection beaucoup plus sûre que l’atrophie dégénérative et ses complications
- le retour à un état basal, tonique, régulier, beaucoup plus confortable que les rythmes cycliques, survient trop tard pour être vraiment favorable, et pour qu’on puisse en profiter. Et puis 5 à 10 ans de perturbations aiguës avec des conséquences fonctionnelles, organiques et pathologiques importantes, qui grèvent d’avance lourdement la période d’améliorations tardives, sont un prix démesuré pour une gêne somme toute relative
- Mais à l’opposé, la réalité et l’universalité des troubles occasionnés, leurs conséquences physiques, fonctionnelles, psychologiques et sociales, la décompensation de pathologies préexistantes, jusque-là bien contenues, les conséquences dangereuses à long terme des perturbations trophiques ou métaboliques et les pathologies invalidantes qu’elles entraînent, sont autant de faits objectifs qui n’autorisent ni la légèreté, ni la négligence, ni l’ignorance