La cyclicité féminine, elle même, avec son effet de labilité physique psychologique et psychique, méritent d’être étudiée et sa nécessité, peut-être , réévaluée.
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La cyclicité féminine
Apparue à la puberté avec un rythme particulier très différent de l’équilibre précédent, elle s’atténue peu à peu et s’efface à la ménopause, où reparaît un rythme de sécrétion basale, uniforme, semblable au fonctionnement mâle.
Le fonctionnement hypothalamique non cyclique
Or, pratiquement dans tous les cas, le rythme basal est toujours mieux supporté que le rythme cylique.
Toutes les observations confirment qu’il y a confort, une stabilité, une efficience et force supérieure dans le fonctionnement hypothalamique non cyclique.
- quoique génétiquement déterminée et hormonée, la femme, jusqu’à la puberté, s’accommode toujours fort bien, et mieux, d’une sécrétion satisfaisante et représente sans doute le plus net handicap de l’adolescente et de la jeune femme
- malgré les malaises neuro-végétatifs de carence brutale et les phénomènes d’involution tissulaire précoce, les femmes castrées, jeunes, récupèrent souvent une continuité fonctionnelle confortable
- les femmes, à partir de 30-35 ans, sont de moins en moins perturbées par les variations menstruelles, au fur et à mesure que les poussées extrêmes s’atténuent
- les femmes traitées en pré ou post-ménopause, accusent moins de malaises ou d’inégalités que les femmes soumises aux cycles normaux
- une femme en post-ménopause, traitée sans cycles, en continu, se plaint souvent, si l’on reprend les cycles, des mêmes troubles qu’à la puberté et elle signale toujours cet état, comme beaucoup moins confortable que l’état continu…
Les hormones mâles donnent une tonicité neuro-musculaire, une combativité ou une agressivité supérieure mais, dans pratiquement tous les autres domaines, il ne semble pas que les hormones femelles jouissent d’avantages moindres, et elles en possèdent de supérieurs.
La seule différence appréciable semble donc liée aux variations cycliques.
La cylicité fonctionnelle ovarienne
Or, la cylicité fonctionnelle ovarienne n’intervient que pendant la période de procréation et ne sert strictement qu’à cela
Si la nécessité de ce système est exclusivement liée à la fécondation, sa durée pourrait, peut-être, lui être strictement limitée, lorsque le nombre de maternités désirées aura été assuré.
Un équilibre hormonale
Dans cette optique il serait peut-être plus utile d’avancer le retour à un équilibre hormonale continu plutôt que de continuer d’assurer le plus longtemps possible, celui, bien souvent boiteux, de nos éternelles cyclothymiques.
Cette étude méritent d’être faite. Elle ne pose peut-être pas de problèmes plus ardues que ceux de la stérilité ou de la contraception.
Qui sait, si de ce côté ne se trouvent les solutions actuellement les plus extravagantes… et dans quelques années, peut-être les plus simples…
On commence déjà à admettre à partir d’un certain âge, qu’il soit simple et raisonnable d’enlever systématiquement des trompes devenues inutiles, un utérus pathologique futures.
Sera-t-il sage ou imprudent de conserver 30 à 40 ans un utérus même sain, mais physiologiquement inutile, si la période des maternités raisonnables est achevée à 35 ans ?
Les pathologies dont il est menacé, l’exigence pour son intégrité de desquamations régulières et par conséquent d’une rythmicité un peu perturbante, paraîtront peut-être alors disproportionnées et injustifiées…
Attention : il ne s’agit là que de suppositions tout à fait gratuites, prises au hasard. On pourrait en imaginer bien d’autres.
Elles n’ont pas la prétention d’apporter des solutions ou d’indiquer des voies, mais seulement de rappeler que tout est possible, tout peut-être étudié — et peut-être bien des choses à l’heure actuelle inimaginables — à partir du moment où la science est libérée de l’eau de traditions ou de tabous.